lundi 24 novembre 2014

Communiqué de presse du 24 novembre 2014 du COLLECTIF CONTRE EXHIBIT B

CONTRE EXHIBIT B
Le Centre Dumas-Pouchkine soutient le COLLECTIF CONTRE EXHIBIT B

Communiqué de presse du 24 novembre du COLLECTIF CONTRE EXHIBIT B

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Le collectif s’est formé pour dénoncer la violence de l’exposition de Brett Bailey, exposition qui utilise des personnes noires, immobiles et muettes, pour représenter les violences coloniales et esclavagistes.
Le collectif en appelle à l’Etat pour annuler l’exposition.
La reconstitution de zoo humain « Exhibit B » représente une menace à l’ordre public liée à « l’émotion causée par l’atteinte à la dignité humaine ».

Nous avons écrit :
·       aux préfets de seine saint Denis et paris, au ministère de la culture en date du 14 Novembre 2014
·       aux directeurs de théâtre Gérard Philipe , du 104, aux maires de Saint-Denis et de Paris en date du 12 Novembre 2014  ( 2eme courrier ),
Nous avons contacté diverses personnalités médiatiques.
Nous avons eu beaucoup de refus, de mépris, de non considération, de non réponse et de non explication
Nous avons eu également le  soutien d'artistes, historiens, journalistes et anonymes  
Nous nous réjouissons du soutien de Maryse Condé dont la caution morale est un signal fort  à l'endroit des autorités politiques qui devraient se demander pourquoi l'un des plus grands intellectuels français et l'un des esprits les plus indépendants de notre époque qui a été la première présidente du Comité pour la Mémoire et l'Histoire de l'esclavage s'oppose elle aussi à Exhibit B
Nous avons surtout été par soutenus par: 
LA PAROLE DE CEUX QUI NE S'EXPRIMENT JAMAIS, DE CEUX QUI NE SE SONT JAMAIS ENTENDUS ET DONT-ON CONSIDÈRE QU'ILS N'ONT PAS LA CAPACITÉ DE RÉAGIR, DE PRENDRE LEUR  HISTOIRE EN MAIN ET DE NOMBRE D'ENTRES VOUS QUI NE SE RECONNAISSENT PAS DANS CERTAINES ORGANISATIONS OU PERSONNALITES MEDIATIQUES CENSÉES LES REPRÉSENTER

JAMAIS UNE QUESTION TOUCHANT LES NOIRS N'A RECEMMENT AUTANT MOBILISÉ LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE...

S'il est heureux qu'aujourd'hui le CRAN et d'autres... en appellent à rejoindre notre position, rappelons nous que c'est sous la SEULE impulsion de votre indignation

Vous êtes aujourd’hui 19 000 personnes à nous avoir rejoint

Face aux pouvoirs qui voudraient nous faire taire il y a nous, il y a vous !!!!

Venez vous faire entendre au rassemblement du jeudi 27 novembre à 18H devant le Théâtre Gérard Philippe à Saint Denis (métro 13 Basilique)

A J-3 du rassemblement il est important que vous sachiez qui sont les membres du Collectif contre Exhibit B:

Bams :  auteure, compositrice et interprète/ chroniqueuse
Esso Joëlle : artiste
Foualem Paulin  : acteur, metteur en scène, co fondateur de CIE QHEIL
Franco, Issa :  Collectif Anti-Négrophobie
Gnammankou Dieudonné : historien, conférencier, directeur de DAGAN édition
Jean-Marie Bataille : pédagogue
Lion Karine :femme enceinte, afro-descendante et passionnée par son histoire
Mullen John : historien et militant anti- raciste
Mullen Marie-Lise : professeur des écoles  et militante anti-raciste
Nlend Léonce Henri  : comédien, metteur en scène
Tadessé Myriam : écrivaine, réalisatrice, co-fondatrice de CIE QHEIL
Tayebi Sabrina
Traoré Penda : co-fondatrice d’Africa Paris 
« Ce qui est fait pour nous sans nous est fait contre nous» Nelson Mandela
« Chacun de nous a besoin de la mémoire de l’autre, parce qu’il n’y va pas d’une vertu de compassion ni de charité, mais d’une lucidité nouvelle dans un processus de la Relation. Et si nous voulons partager la beauté du monde, si nous voulons être solidaires de ses souffrances, nous devons apprendre à nous souvenir ensemble. »
Edouard Glissant
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La pétition: DÉPROGRAMMER LE ZOO HUMAIN
 Le communiqué de presse du 21 novembre 2014 publié par le COLLECTIF CONTRE EXHIBIT B

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RÉACTIONS
Le communiqué de presse du CRAN
Dieudonné Gnammankou: DE LA FOLIE DE L’ART: contre Exhibit B. Un voyeurisme immoral et débridé qui permet aux racistes d’assouvir leurs plus vils fantasmes
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DANS LA PRESSE
HUFTINGTON POST: "Exhibit B": l'exposition de Brett Bailey fait polémique, par Marc Cheb Sun et Marie Vanaret

POLEMIQUE - L'exposition Exhibit B, prévue prochainement au centre culturel du Cent Quatre et dans un théâtre de Saint-Denis, met en scène des zoos humains du 19e siècle. Déjà interdite à Londres, l'installation est en train de créer la polémique en région parisienne.


LIBÉRATION: «Exhibit B», les zoos humains passent mal, René SOLIS



mardi 18 novembre 2014

DE LA FOLIE DE L’ART: contre Exhibit B. Un voyeurisme immoral et débridé qui permet aux racistes d’assouvir leurs plus vils fantasmes


De la folie de l’art

Un Collectif contre Exhibit B s’est constitué depuis plusieurs semaines en France pour réclamer l’annulation de cette exposition. Plus de 12800 personnes ont déjà signé la pétition dont des personnalités comme Maryse Condé, Françoise Vergès et Myriam Cottias. J’ai signé moi aussi cette pétition et je demande à tous ceux qui dénoncent le racisme d’en faire de même et de se rendre au Rassemblement prévu le 27 novembre 2014 à 18h devant le Théâtre Gérard Philippe pour dénoncer cette installation à nos yeux raciste et attentatoire à la dignité humaine.

Comment peut-on dénoncer la folie et la barbarie de ses ancêtres qui ont chosifié pour mieux les massacrer des millions d’autres êtres humains en recréant des tableaux d’un exhibitionnisme et voyeurisme débridés qui  sont attentatoires à la dignité des victimes ?


Pour dénoncer les crimes coloniaux, les massacres et l'horreur de l'esclavage, un artiste sud-africain dont l'inspiration est ici morbide et décadente a cru, pense-t-il, ainsi que ses supporteurs, avoir trouvé l'excellente idée d'exhiber des Nègres dans un zoo humain* pour que les fascistes, les racistes, les néonazis et leurs apprentis d'Afrique du Sud, de France et d'ailleurs puissent se délecter d'images vivantes de Nègres dénudés, humiliés, soumis, chosifiés. Ces images dégradantes d'Africains sont-elles les nouvelles prémices d'un vaste programme de néo-chosification des Africains qu'on peut ou veut écraser ou même massacrer impunément? Dans une autre de ses productions, on peut aller voir une femme noire en cage, bébé à la main, s'asseoir devant elle et manger. S'il voulait vraiment combattre les horreurs du passé, Brett Bailey aurait mieux fait de montrer comment une partie des Européens a plongé dès le 15e siècle dans la plus grande folie meurtrière criminelle, bestiale et inhumaine de l'histoire, au point d'utiliser les nouvelles technologies militaires de l'époque à leur disposition pour conquérir, assujettir, chosifier, exterminer, réduire en esclavage d'autres êtres humains.

Ces criminels n'ont jamais été jugés, ils n'ont jamais demandé pardon à leurs victimes et  à leurs descendants. Les Nègres de France et d'ailleurs ont le droit de se demander en 2014, avec la recrudescence d'un racisme très violent et animalisant en Europe et au pays d'Obama (Voir le livre de Serge Bilé et Audifac Ignace qui a été boycotté par la presse nationale française à sa sortie en novembre 2013, "SINGE, les dangers de la bananisation des esprits"), si la loi du plus fort qui a prévalu en Europe à partir du 15e siècle et connu le summum de son expression sous la forme du droit de tuer et d'exterminer des peuples entiers au nom de la supériorité raciale du "blanc", si cet âge d'or du crime impuni a vraiment disparu? Si, disais-je, Brett Bailey avait voulu combattre les horreurs du racisme, il aurait dû montrer d'abord ce qui a fait basculer dans l'absolue inhumanité certains blancs, nous expliquer ce qui leur était arrivé, comment ils avaient cessé d'être des hommes et des femmes pour devenir des négrophages, des cannibales. Si Bailey nous explique cela, s'il parvient à nous le montrer grâce à son art, il aidera l'humanité à éviter que des pages aussi sombres  de l'histoire humaine ne se reproduisent.
On nous dit qu'il est sud-africain et qu'il a été témoin de l'apartheid, eh bien qu'en a-t-il retenu? De toute son œuvre, lui qui est sud-africain blanc, dont les ancêtres et la famille ont sans doute profité d'une société et d'un système qui ont tué et volé aux autochtones noirs leurs terres, leurs richesses minières, leur liberté, lui qui a donc aussi vu le combat et la résistance farouches des sud-africains noirs pour reconquérir leur liberté, n'a pas vu que pour combattre le racisme, l'apartheid, les Nègres ne sont pas restés assis, soumis comme il les fige dans ses tableaux vivants.

Pour dénoncer l'horreur de l'apartheid, B Bailey devrait demander à ses compatriotes blancs d'Afrique du Sud de rendre aux Noirs tout ce qu'ils leur ont volé par la violence. Cela permettrait à des millions de Noirs de sortir de la misère et accélèrerait la fin du racisme.

Quant à son art, juste un mot; il est en complète contradiction avec l'Afrique qu'il prétend défendre; son œuvre nous dépeint des univers sombres, désespérants, morbides, décadents, loin d'une Afrique qui est la jeunesse démographique du monde, une Afrique en pleine Renaissance qu'il n'a pas l'air de voir ou qu'il refuse de voir.

Visiblement, ce metteur en scène dispose de grands moyens financiers, pour produire des expositions attentatoires à la dignité humaine.  Les projets valorisant l'histoire des Noirs ne trouvent eux, jamais de fonds pour être réalisés, comme par hasard? Or ce sont ces projets-là qui auraient aidé à combattre le racisme et les préjugés. Il est temps de dire aux décideurs qui financent les projets culturels que cela fait longtemps que nous avons compris leur jeu, nous savons qu'ils ne veulent pas que le racisme et la négrophobie reculent.

 Nous sommes en France, pas en Angleterre où, dès que des milliers de personnes ont dénoncé Exhibit B, les autorités ont pris la décision de l'annuler à Londres en septembre 2014! Comment le festival d'Avignon a-t-il pu accueillir une telle installation qui bafoue la dignité humaine? Au nom de l'art ??? A Poitiers, il y a quelques jours, on a entendu le directeur du Théâtre Auditorium de Poitiers qui accueillait Brett Bailey le défendre. Mais il n'est pas seul. "La Ville de Poitiers soutient totalement cette exposition, apprend-on dans un article de 7 à Poitiers du 5 novembre: « Je l’assume politiquement, appuie Michel Berthier, adjoint à la Culture. Qu’un groupe fascisant s’oppose à «Exhibit B» me paraîtrait plus «compréhensible», mais là, il y a confusion. C’est un contre-sens ! Des visites scolaires sont même prévues pour faire travailler les élèves sur le colonialisme. » J'aimerais attirer l'attention de M. Berthier sur le fait qu'aucun fascisant ne demandera l'annulation d'Exhibit B, bien au contraire! Les néonazis ne peuvent qu'applaudir à l'idée que la ville de Poitiers  soit engagée "politiquement" pour leur faire plaisir en soutenant une telle exposition qui est à mes yeux le nouveau visage du racisme sophistiqué que certains "laboratoires" bien dotés financièrement nous vendent en ce 21e siècle. Dans la finesse. Dans la subtilité... Au fait, M. Berthier, pouvez-vous nous dire combien la ville de Poitiers a payé à la société de production de Brett Bailey?

En région parisienne, "le 104 et le Théâtre Gérard-Philipe ont déjà assuré qu’ils ne plieraient pas sous la pression des pétitionnaires. "Programmer Exhibit B est un acte responsable", déclarent dans un communiqué un brin moralisateur, le directeur du Théâtre Gérard Philippe de St-Denis, Jean Bellorini, et le directeur du 104 de Paris, José-Manuel Gonçalvès,  qui confirment que "Exhibit B aura lieu. Exhibit B touche droit à l'âme, dans sa conscience et bien au-delà", apprend-on sur FranceTVinfo***. Ces deux dirigeants accepteraient-ils dans leurs salles, comme le demande le sociologue anglais Kehinde Andrews dans le Guardian, "un Allemand qui souhaiterait organiser une performance 'artistique' avec des juifs habillés en prisonniers, tatoués sur les bras, enfermés dans un camp de concentration artificiel' ?, comme le rapporte France 24. Nous sommes nombreux à attendre leur réponse...

La France n'a t-elle plus d'Intellectuels? Ou bien n'ont-il pas accès aux médias? A quoi  servent alors les réseaux sociaux? On se souvient de Madame Taubira s'interrogeant sur leur compte il y a quelques mois lorsqu'elle fut traitée de "singe". Mais si les enfants de  moins de quinze ans en France peuvent regarder seuls le zoo humain de Brett Bailey, comment chercher loin les origines de la résurgence d'un odieux racisme?  Comment s'étonner que ce soit une adolescente qui ait injurié la Ministre de la Justice à Angers?

 Quant à Pascal Blanchard qui défend bec et ongles ce zoo humain vivant et qui déclare dans une interview citée sur le site web de France 24 « qu’il faut savoir montrer l’horreur pour mieux la déconstruire", je lui répondrai qu’il faudrait avant de montrer l’horreur, commencer par déconstruire la folie meurtrière des hommes en punissant les criminels, en rendant justice aux victimes, en construisant une société apaisée, en combattant les préjugés et leurs représentations et non en les montrant à des enfants et à des parents blancs démunis et totalement ignorants de l’histoire des Africains et de leurs contributions millénaires aux sociétés européennes. Les descendants des victimes de ces crimes contre l’humanité se sentent blessés par ce voyeurisme immoral et débridé qui permet aux racistes d’assouvir leurs plus vils fantasmes.
 Des Blancs n'auraient-ils pas le droit de défendre les Noirs, demandent certains? Oui mais pas tous. Pas les criminels restés impunis ni leurs descendants qui continuent à profiter des richesses obtenues avec le sang rouge de millions d'Africains razziés, déportés, réduits en esclavage, expropriés, colonisés, néo-colonisés... Fort heureusement dans l'histoire de France il y a des noms de personnalités comme l'Abbé Grégoire qui font partie de nos "Justes" à nous, qui ont défendu ou sauvé la vie de Nègres. Il en est de même pour Jacques Antoine Priqueler, capitaine des gardes du corps du Roi Louis XVI et tous les habitants de son petit village  de Champagney en Franche Comté qui ont montré leur compassion pour la souffrance des Nègres en pleine apogée des razzias négrières et dénoncé en 1789 dans leur Cahier de doléances les horreurs de l'esclavage que subissaient les Nègres : "Les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies, sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs semblables, unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme. Ils ne peuvent se persuader qu'on puisse faire usage des productions des dites colonies si l'on faisait réflexion qu'elles ont été arrosées du sang de leurs semblables : ils craignent avec raison que les générations futures, plus éclairées et plus philosophes, n'accusent les français de ce siècle d'avoir été anthropophages, ce qui contraste avec le nom de français et encore plus celui de chrétien. C'est pourquoi, leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour, faire des sujets utiles au royaume et à la patrie". (Plus sur le site de la Maison de la Négritude de Champagney)
  Un Français issu de Champagney aura jusqu'à la fin des temps la reconnaissance de tous les Nègres du monde. Il en est ainsi de ces braves et "Justes" Polonais de l'expédition Leclerc envoyée par Bonaparte rétablir l'esclavage à St Domingue (Haïti) en 1802 et qui ont déserté l'armée de l'oppresseur pour combattre aux côtés des Nègres insurgés de Toussaint Louverture. 
 Si Brett Bailey veut figurer dans cette honorable liste des "Justes blancs", il faudra qu'il change sa conception de la lutte contre le racisme. On aimerait d'ailleurs l'entendre: Est-il issu d'une famille de lâches ou de héros pendant l'enfer de l'apartheid?

Les victimes du racisme demandent le respect, la pleine jouissance de leurs droits et la répression du racisme puisque nous vivons dans des États dits de droit. A la sortie d’une exposition sur les zoos humains, une fois le spectacle de l’horreur consommé, une témoin de Poitiers a vu des visiteurs pouffer de rire. On voit bien que ce n'est pas l'histoire de la souffrance de leurs ancêtres qu'ils étaient aller voir. Quant aux visiteurs bienveillants, venus "apprendre", il y a fort à parier qu'ils n’auraient que de la pitié pour les victimes.Or c’est la dernière chose que les Noirs attendent des descendants de leurs anciens bourreaux. Après le paternalisme et la condescendance, épargnez-nous la pitié.

 Messieurs Berthier, Blanchard, Bellorini et Gonçalvez savent-ils que les enfants noirs dans notre belle France de 2014 sont confrontés au racisme dès la maternelle ? Et que cela démontre l’échec de l’éducation nationale ? Puisqu’il est question de zoos humains, c’est peut-être l’occasion de s’interroger sur le bien fondé des expositions que Pascal Blanchard et l’ACHAC présentent dans des dizaines de villes et d‘écoles en France. 


"Exhibit B" programmé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis du 27 au 30 novembre et au Centre culturel CentQuatre à Paris  du 7 au 14 décembre 2014.


Dieudonné Gnammankou est historien et mène des recherches depuis plusieurs années sur l'évolution de l'image du Noir en Europe depuis quatre mille ans. Il a dirigé avec Yao Modzinou l’ouvrage Les Africains et leurs descendants en Europe avant le XXe siècle, MAT Editions,  Toulouse, 2008, 420 pages.

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Collectif contre Exhibit B

 Communiqué de presse 14 novembre 2014

Le collectif contre Exhibit B demande aux préfets d’annuler l’exposition de Brett Bailey pour "atteinte à la dignité humaine".

Le collectif qui s’est formé pour s’opposer à l’exposition de Brett Bailey, exposition qui consiste en des tableaux vivants représentant, avec des figurants noirs, des violences coloniales, en appelle à l’Etat pour annuler l’exposition. La pétition sur change.org contre cette exposition a désormais dépassé les 2800 signatures, dont celles de Maryse Condé, Christine Delphy, Maboula Soumahoro, Myriam Cottias,  Kenzy et Françoise Vergès.

Dans un courrier envoyé aux préfets du Seine Sainte Denis et de Paris, le collectif rappelle que la loi permet d’empêcher la tenue des évènements qui constituent une « atteinte à la dignité humaine » :

« La reconstitution de zoo humain ‘Exhibit B’ porte en elle une dérive raciste- négrophobe et par là-même représente une menace à l’ordre public liée à ‘l’émotion causée par l’atteinte
au respect de la dignité humaine’.

« Nous appuyant sur la jurisprudence du Conseil d’État qui avait, le 27 octobre 1995, validé l’interdiction d’un spectacle de lancer de nain dans la commune de Morsang sur Orge, estimant que cette représentation attentait à la dignité de la personne humaine, consacrée par la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen et par la tradition républicaine, que celle-ci devait être regardée comme une composante de l’ordre public, nous vous demandons solennellement d’annuler cette représentation. Représentation qui, en heurtant toute une partie de la population française, nuit gravement à la cohésion nationale. »

Bams, une artiste, membre du collectif, explique son indignation :

« Rappelons qu'aucun des acteurs noirs qui participent à ces tableaux n'a la parole. Non, bien entendu, nous en sommes privés. De plus que dire de cette reconstitution où le Blanc est inexistant ! Encore une fois, pas d'oppresseur dans sa version de l'histoire, juste le NOIR, pauvre oppressé victime. Toutes ces raisons constituent pour moi une insulte à la mémoire de nos ancêtres africains, dont toute la partie lutte est une fois de plus gommée, et surtout c’est une atteinte à la dignité de la personne humaine. »

John, enseignant d’histoire, déclare que « Dans cette exposition, le Blanc est le créateur et le public-qu’on-veut-faire réfléchir. Le créateur utilise des corps noirs pour qu’un Blanc parle aux Blancs. Et cela dans des villes multiethniques comme Paris et Saint Denis, avec de l’argent public ! C’est évidemment raciste et ne doit pas avoir lieu. »
Le collectif prévoit des actions lors de l’ouverture de l’exposition, si celle-ci n’est pas fermée.
Contacts : Bams 06 63 85 78 72 John 07 86 62 83 70  Franco 06 12 98 45 48 Penda 06 99 02 80 37
Facebook : https://www.facebook.com/contreexhibitB

mardi 10 juin 2014

Renaissance NUBIENNE Éditions


RENAISSANCE NUBIENNE ÉditionsL'association Centre Dumas-Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines a créé en février 2014  une maison d'édition associative dénommée Renaissance NUBIENNE Éditions.
L'objectif est de publier des ouvrages sur tous les aspects des cultures et diasporas africaines en relation avec le mouvement de Renaissance africaine en cours et en conformité avec la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine adoptée le 24 janvier 2006 à Khartoum (Soudan) par les Chefs d'Etat de l'Union Africaine (UA).


Le blog de la maison d'édition: Renaissance NUBIENNE Éditions.

lundi 2 juin 2014

Centre Dumas-Pouchkine: photos de la Journée Histoire et Renaissance 1er juin 2014

Marcelin Dabo, ingénieur, a animé les ateliers d'écriture adinkra qui ont ravi les enfants.













vendredi 25 avril 2014

Journée Histoire et Renaissance le 1er Juin 2014



JOURNÉE HISTOIRE ET RENAISSANCE 2014
1ère édition, organisée par le Centre Dumas-Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines et DAGAN Éditions
Le 1er juin 2014, salle Boris Vian à Achères-ville (78260), 10h-18h
Conférences - Expositions - Ateliers découverte et Contes pour enfants - Projections de films et dessins animés - Débat littéraire - Gospel, Gwo ka et Jazz - Hommage poétique - Gastronomie antillaise et africaine - Concours de la plus belle coiffure africaine avec un prix de 500 euros
Un moment unique à partager en famille. De nombreux invités prestigieux, à ne pas manquer!
Déjà confirmés: Eunice Barber, Souria Adele, Ray Lema, Gillette Leuwat, Rahmatou Keita, Marie-Philomène Nga, Ayden Prod, Samuel Nja Kwa, François Kéou Tiani, Bill Akwa Bétotè, Dieudonné Gnammankou, Runoko Rashidi, Bwemba Bong, Connie Fredericks-Malone, Joëlle Esso, Eriq Ebouaney, Mireille Mbassi Manga, Daniati Yves (Miss Mayotte 2013).
Partenaires média: Ubiznews, Telesud Panafricaine, Africa n°1, Fréquence Paris Plurielle (FPP), JMCA, Journalducameroun.com, Kemwana.com, My Afro' Week

Le programme détaillé


PROGRAMME DE LA JOURNEE HISTOIRE ET RENAISSANCE DU 1er JUIN 2014 à ACHERES (78)
Organisée par le Centre Dumas‐Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines et DAGAN Editions
10h15 : Discours d’ouverture du Dr Dieudonné Gnammankou, président de l’association Centre
Dumas‐Pouchkine suivi d’un Hommage aux Ancêtres par Runoko Rashidi
Ouverture des stands exposants : Dagan, Tamery, Menaibuc, Danxhomè créations, Pour une meilleure Afrique,
Ebeni shop, AfroKreolMouv et Maesha Kwanzaa
Stand coloriage/dessin libre avec matériel à disposition pour enfants.
Inscription des enfants aux ateliers adinkra de 10h45 et 11h15
Dédicaces d’auteurs toute la journée
Boissons et spécialités antillaises ‐ africaines toute la journée
10h30 : Présentation de l’expo Minorité Visible, Cinéma Invisible par Samuel Nja Kwa, photographe
et auteur
10h40 : Lecture pour enfants en langue créole par Souria Adèle de l’album illustré Chèvalié Sen Joj
d’Alain Guédé et Serge Hochain, traduit en créole par Rodolf Etienne
10h45 : Parallèlement Atelier enfants : écriture adinkra du Ghana avec Marcelin Dabo. Deux séances de
30 mn. Salle Ateliers
11h15 : Chant Gospel par Connie Fredericks‐Malone, au piano Deïdo Mbimbe
11h20 : Rencontre avec Benoît Servant, François Kéou Tiani et Marième Ndiaye. Thème : esclavage,
colonisation, néocolonialisme, les dieux africains sont‐ils morts ?
Benoît Servant : Le religieux caché aux Antilles / François Kéou Tiani : Religion et spiritualité africaines en Afrique centrale,
l’exemple des Bamiléké du Cameroun / Marième Ndiaye : Rupture ou survivance des religions ancestrales en Afrique de
l’Ouest après l’avènement de l’islam ? Modérateur : Dieudonné Gnammankou
13h30 : Conférence sur le thème Histoire et Renaissance avec Runoko Rashidi et Jeanne Romana : Le
rôle de la Diaspora dans la Renaissance Africaine, Bwemba Bong : Quelle renaissance après des
siècles d’esclavage et de colonisation ? BL Nicyolibera : Quelle Afrique nouvelle doivent bâtir les
enfants d’Imana ?
Modérateur : Dieudonné Gnammankou
Parallèlement : 13h, inscriptions sur place des enfants aux ateliers de 14h, 14h30, 16h et 16h30
14h30 : questions du public
14h00‐15h00 : atelier enfants (écriture adinkra du Ghana) avec Marcelin Dabo. Salle Ateliers
14h45 : Hommage poétique aux ancêtres avec Alain Alfred Moutapam, Ozoua Soyinka, Roger Macky.
15h00 : Rencontre avec de jeunes doctorants et étudiants en lettres, histoire africaine, sciences
sociales, sciences et techniques, sciences humaines et journalisme. Présentation par Marie Tsila
15h20 : Projection d’extraits de f ilms et d’un court : Al’lèèssi (extrait) de Rahmatou Keita et Mes
Nouveaux Héros (Dieudonné Gnammankou), Dany Bill (champion du monde de boxe thaï)
15h45 : Présentation des guests et de leurs activités : Souria Adèle, Eunice Barber, Ray Lema,
Rahmatou Keita, Gillette Leuwat, Marie‐Philomène Nga, Jacques Vieira, Ayden, Daniati Yves, C.A.
Moutymbo, Anne d’Hervé, Stéphanie Essomba, Babette Wenkak, M Dabo. D'autres invités surprise seront là!
CDs, DVDs, livres, pyrogravure et flyers des guests disponibles sur le stand Dagan. Échanges avec les
guests, Networking.
16h‐16h20 : Projection de dessins animés (Burkina Faso et Mali)
16h20 : Atelier enfants (écriture adinkra du Ghana) avec Marcelin Dabo. Salle Ateliers
16h20 : Démonstration Yoga des Pharaons
16h30‐17h : Concours de coiffures africaines, déf ilé des candidat(e)s.
17h : Discours de synthèse du Professeur François Kéou Tiani : Histoire et Renaissance pour une
Afrique durable
17h30 : Résultats concours, proclamation de la gagnante ou du gagnant et remise des prix.
17h40 : Danse gwo ka
17h50 : Mot de clôture par D. Gnammankou


Abraham Hanibal et l'Estonie

Abraham Hannibal et l'Estonie

par Bernard Le Calloc'h
http://www.france-estonie.org/article.php?id_article=31

vendredi 12 décembre 2003


Parmi les oeuvres qu'Alexandre Pouchkine a laissé inachevées à la suite du duel où il trouva la mort le 27 janvier 1837 figure un roman dont seuls les sept premiers chapitres ont été rédigés. Il est intitulé Le nègre de Pierre le Grand (Arap Pietra Velikova) et rapporte la vie assurément peu banale du bisaïeul de l'écrivain. Celui-ci était en effet un Africain, né vers 1696 à Logone, sur le bord du fleuve du même nom, dans le nord de l'actuel Cameroun. Fils du roitelet local, il avait été enlevé par des marchands d'esclaves et emmené à Constantinople où, après avoir été fait musulman sous le nom d'Ibrahim, il fut affecté au service du palais du sultan Ahmed III. Un an plus tard, il fut racheté secrètement par un négociant russe, pour le compte du chancelier Golovine agissant au nom du tsar Pierre Ier Alexéïévitch. Peu de temps après son arrivée en Russie, le jeune enfant noir fut baptisé dans la religion chrétienne selon le rite orthodoxe, en présence de son parrain, qui n'était autre que le tsar lui-même. Il reçut alors comme prénom de baptême celui de son illustre parrain mais continua pourtant à lui préférer Abraham, la forme chrétienne du prénom musulman qui lui avait été donné initialemeut. Cela se passait à Vilnius le 13 juillet 1705, on était alors en pleine guerre avec la Suède. L'armée suédoise avait battu les Russes à Narva en novembre 1700, mais quelques années plus tard, à Poltava, le 27 juin 1709, la Russie prenait sa revanche. Le roi Charles XII était contraint de s'enfuir précipitamment en Turquie et ses soldats emmenés par dizaines de milliers en captivité. Le jeune filleul noir de Pierre Ier, alors tambour au régiment Préobrajenski, avait pris part à la bataille, cependant que dans le camp des vaincus le capitaine Johann Philip von Strahlenberg allait plus tard se faire connaître des historiens et des linguistes en démontrant pour la première fois l'existence d'une famille de langues rassemblant à la fois les Finnois et les Ougriens.

Avec les années, Abraham ne tarda pas à révéler des dons indubitables pour le dessin et les sciences mathématiques, ce qui incita Pierre Ier à vouloir en faire bientôt un officier spécialisé dans l'artillerie et la construction des places fortes Son filleul réussira si bien dans ce domaine de l'architecture militaire qu'il finira par atteindre le sommet de la hiérarchie en devenant général en chef du génie russe.

Or, au cours de sa longue et brillante carrière au service de la Russie, l'Africain aura à plusieurs reprises l'occasion de séjourner en Estonie et d'y assumer des fonctions éminentes.

Son premier contact avec ce pays eut lieu en 1714, au cours de la guerre du Nord qui devait s'achever eu 1721 par le traité de Nystadt-Uusikaupunki. À cette époque, il est devenu un grand et beau jeune homme de dix-huit ans. Officier d'ordonnance du tsar, il en est aussi le confident et parfois l'homme des missions délicates ou secrètes. Au début de l'année, il accompague l'empereur lorsque celui-ci se rend à Tallinn, que ses armées ont prise aux Suédois le 29 septembre 1710, et c'est tout naturellement à ses côtés qu'il séjourne dans une maison proche de la ville, maison qui existe toujours et se trouve sur le site de l'actuel château de Kadriorg (Ekaterinental). Il prend part avec le tsar à la bataille navale qui se déroule au large du promontoire de Hanko, à l'entrée septentrionale du golfe de Finlande ; puis au lendemain de la victoire remportée sur la flotte suédoise, il est dépêché en secret à Tallinn pour en informer les autorités de la ville au nom du tsar.

Il ne reprend contact avec l'Estonie que beaucoup plus tard, alors que, après un stage à l'école d'artillerie de La Fère, en France, il est devenu ingénieur militaire et a été promu au grade de capitaine. Il est désormais un des meilleurs spécialistes russes dans l'art des fortifications à la Vauban. Cela se passe en septembre 1730. Pierre le Grand, mort depuis le 19 janvier, a été remplacé sur le trône par sa nièce Anna Ivanovoa. La nouvelle souveraine, qui connaît les talents du Noir, l'affecte en Estonie dans l'équipe du comte von Münnich, qui est depuis 1727 le général en chef de l'arme du génie et le grand maître des fortifications. Installé à Pärnu à partir de mars 1731, Abraham y connaît les joies d'un travail scientifique où il excelle, mais aussi, hélas, les déboires d'un mari trompé. Sa femme, fille d'un officier de marine d'origine grecque, accouche en effet, à la risée générale, d'un enfant complètement blanc, une fille prénommée Eudoxie, que le père putatif, dans le vain espoir de faire taire les mauvaises langues, consent à reconnaître comme sienne. Face au ridicule qui l'accable, il demande à être relevé de ses fonctions, ou à tout le moins déplacé. L'impératrice refuse : on a trop besoin de ses connaissances rarissimes pour se priver de ses services au prétexte qu'il a été trahi par son épouse. Pour fuir les quolibets et les allusions déplaisantes, il achète en 1723 la métairie de Karjaküla, à une trentaine de kilomètres de Tallinn, et une fois séparé de sa femme il s'y réfugie dès qu'il le peut Renonçant provisoirement au métier des armes, il se mue avec succès en propriétaire foncier, élève des bovins, cultive le seigle et l'avoine, et se porte aussi acquéreur de plusieurs autres petites fermes des alentours pour arrondir son domaine, qui est encore modeste : moins de cent cinquante hectares. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance à Tallinn d'une famille suédoise, les Schoeberg, dont l'une des filles, Christine-Régine, tombe bientôt follement amoureuse du beau Noir. Comme les sentiments de ce dernier ne sont pas moins ardents, ils décident de s'unir le 5 juin 1735. Elle lui donne un premier fils à la peau brune, qu'ils prénomment Ivan. Ce nouveau mariage sera aussi réussi que le premier avait été raté. Le couple apparemment si mal assorti entre la blonde Scandinave et le nègre d'Afrique connaîtra une idylle sans nuages et donnera naissance à sept enfants. Le mariage religieux n'interviendra toutefois qu'en 1736, après due autorisation de la cour de justice militaire de Pärnu. Il se déroulera avec faste dans le cadre somptueux de la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas de Tallinn.

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http://www.france-estonie.org/article.php?id_article=31

lundi 19 avril 2010

Le Centre Dumas-Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines / Dumas-Pushkin Center of African Diasporas and Cultures (CDPDCA / DPCADC)


Créé en septembre 2007, le Centre Dumas-Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines / Dumas-Pushkin Center of African Diasporas and Cultures (CDPDCA / DPCADC) est une association Loi 1901 basée à Achères en région parisienne.

Président: Dieudonné Gnammankou
Coordinatrice: Joëlle Esso
Comité Scientifique et Editorial: Dr Allison Blakely, Dr Véronique Hélénon, Dr Dieudonné Gnammankou

Email : centre.dumaspouchkine@gmail.com
Web:http://centredumaspouchkine.blogspot.com/

Objectifs du Centre:

Faire connaître l'histoire des diasporas africaines dans le monde, leurs contributions aux pays d'accueil ou de déportation et les échanges culturels nés de ces contacts.
La connaissance des cultures africaines à différentes époques migratoires permet de mieux apprécier les apports culturels des Africains de la diaspora aux terres d'installation ou de déportation. De même, les recherches sur les Africains de la diaspora doivent se faire dans le contexte historique et socio-culturel interne aux pays d'accueil ou de déportation. Ce travail nécessite la réécriture de certaines pages de l'histoire sociale et culturelle de l'Europe, l'Amérique pré et post colombienne et l'Asie. L'héritage culturel africain de ces régions du monde aura alors la juste place qu'elle mérite.

Le Centre Dumas-Pouchkine des Diasporas et Cultures Africaines / Dumas-Pushkin Center of African Diasporas and Cultures (CDPDCA / DPCADC) initie des actions dans le domaine de la recherche, l'enseignement, l'édition, la production musicale et audiovisuelle, la diffusion, la création d'événements culturels, la préservation de la mémoire de la diaspora africaine, l'organisation de visites touristiques sur des lieux de mémoire, etc.

Le CDPDCA/DPCADC prépare la publication d'une revue annuelle: La Revue de l'Histoire des Diasporas et Cultures Africaines / African Diasporas & Cultures Historical Review . Pluridisciplinaire, - Histoire, Economie, Médecine, Sciences et Techniques civiles et militaires, Arts, Musique - cette revue est destinée à la diffusion des travaux des chercheurs travaillant sur les questions liées à la diaspora africaine dans le monde, de l'Antiquité à notre époque : premier numéro en décembre 2014. Les jeunes chercheurs sont invités à nous envoyer leurs publications.

Comité scientifique et éditorial du CDPDCA/DPCADC:

Allison Blakely, historien de la diaspora africaine en Russie et dans l'espace néérlandais, professeur à Boston University, USA, après avoir enseigné trente ans à Howard University, vient d'être nommé par le Président Barack Obama, Membre du National Council on Humanities. Il est l'auteur de "The Negro in Russia: Blacks in Russian History and Thought" (Howard University Press) , "Blacks in the Dutch World", Indiana University Press.

Véronique Hélénon, historienne de la diaspora africaine dans les Caraïbes et en France, professeur à Florida International University, Miami, USA. Auteur de plusieurs articles de revues et d'encyclopédie, elle prépare actuellement la publication d'un ouvrage sur les administrateurs coloniaux antillais en Afrique.

Dieudonné Gnammankou, historien de la diaspora africaine en Europe et dans l'espace ottoman, directeur des Editions Dagan, responsable scientifique de la Maison de l'Afrique à Toulouse, France. Il est l'auteur de "Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine" (Présence Africaine, 1996) et a co-dirigé et dirigé les ouvrages collectifs, "Les Africains et leurs descendants en Europe avant le XXe siècle" (MAT Editions, Toulouse, 2008) et "Pouchkine et le Monde Noir" (Présence Africaine, 1999).
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Vous pouvez soutenir nos actions en faisant au don à notre association pour financer des projets de recherche, la création d'une revue d'histoire africaine ainsi qu'une bourse de recherche de trois mois à un an à de jeunes historiens africains et de la diaspora.